mercredi 29 septembre 2010

Kiko Loureiro : nouveau post Guitar Player



Voici une traduction française du dernier post de Kiko Loureiro sur son Blog Officiel , concernant l'enregistrement du nouvel album d'Angra, "Aqua".

"Je décris un moment intense de ma carrière qui représente un nouveau défi : l'enregistrement d'un nouvel album d'Angra.

Ce sera le 7ème album du groupe. Même si vous comptez les EP, les albums live et les DVD, cette expérience sporadique est toujours un grand moment dans ma vie - une réflexion du moment, en ce qui concerne mes désirs, mes idéaux, une lecture de ce que je pense du style que nous avons avec Angra.

Au cours de ces derniers mois, mes journées se sont résumées aux quatre murs des Norcal Studios à São Paulo. Et les guitares du nouvel album ont été enregistrées quotidiennement pour respecter le calendrier établi. Chaque enregistrement laisse l'impression de quelque chose qui restera toujours, et il y a une probabilité énorme que tu imites ces pièces en détail pendant une longue période, tout au long de ta carrière.

Les enregistrements sont d'intenses journées de mise en forme et d'essais et doivent être documentées en matière d'audio. Ce sont des jours pendant lesquels je me suis transformé en petit garçon avec ses jouets, une régression psychologique consciente. Pour le studio, j'ai pris plus de vingt guitares, sept amplis, des pédales d'effets et un plaisir sans fin pour un nombre sans précédents de tests - essayer chaque objet sonore est à la base de l'enregistrement du son. Le secret d'un album à succès est dans ce préambule studio, avant les enregistrements eux-mêmes. C'est génial d'être en mesure de se permettre ces essais, tests et connexions inhabituelles, dans toutes les combinaisons possibles qui doivent recevoir l'attention qu'il leur est due - l'essai de chaque guitare avec différents amplis, mais aussi avec différents tirants de cordes ou en ajoutant des effets extérieurs. Tout influe sur la façon de jouer, sur les inspirations momentanées et la manière d'improviser, et cette catharsis d'idées - créée à partir de ce moment de loisirs - est scellée à jamais.

Par exemple, je n'aurai jamais imaginé que 17 ans après son enregistrement, je continuerai à faire exactement la même chose (ou presque ...) sur la musique du solo de Carry On, que j'ai improvisée lors des derniers instants avant le mix de l'album Angels Cry. Si je l'avais su à l'époque, j'aurai pu être nerveux à l'idée de le fixer et de le mettre en place.

L'autre jour, j'ai lu un commentaire de Steve Vai dans lequel il dit que nous devons nous concentrer sur la réalisation de 90% de ce que nous souhaitons, il sera ainsi possible d'atteindre les 110%. Il a raison, parce que la pression engendrée par l'envie de vouloir atteindre son maximum peut générer un inconfort qui inhibe l'intérêt d'atteindre le succès. Ainsi, lorsque le bouton "enregistrer" clignote en rouge, essayez de ne pas penser que c'est la seule chance de succès, que ce qui doit vivre, c'est la perfection. Il suffit de profiter de l'occasion pour faire votre musique.

Pour plus d'infos : Kiko Loureiro Blog Officiel

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mercredi 22 septembre 2010

Kiko Loureiro : Collection CD (vidéo Yahoo! Brasil)



Kiko Loureiro présente sa collection personnelle de CD au journaliste Regis Tadeu dans l'émission "Na Galeria do Regis (Visita)" pour Yahoo! Brasil (interview en Portugais). Appréciez ;)

mardi 21 septembre 2010

Kiko Loureiro / Angra : fin des 1ers shows de l'Aqua World Tour au Brésil



"Kiko Loureiro a récemment conclu avec Angra les trois premiers shows du Aqua World Tour. Les concerts ont eu lieu dans les trois villes Brésiliennes - Salvador (Bahia), Campinas (SP) et João Pessoa (PB). Selon Monica Fontes, chroniqueuse pour le site Whiplash, la présentation du nouvel album à Salvador le 28 août dernier, a été reçue avec un grand enthousiasme par plus de 3000 spectateurs. Angra a joué "une set-list variée représentant l'ensemble de sa carrière" et a montré "un travail d'équipe parfait" et "une grande inspiration et beaucoup de plaisir, pour son retour sur scène après une période très difficile, revenant avec un des albums les plus importants de son histoire". (Voir la chronque complète sur Whiplash, en portugais)

Curieusement, juste après la fin du show, une très forte pluie s'est abattue sur la ville. Comme si la nature de cette mystérieuse région du Brésil, Bahia, centre des anciens cultes et religions africaines, avait béni le début de la tournée pour le nouvel album. Sachant que le nouvel album s'intitule "Aqua", et est dédié au chef-d'œuvre de William Shakespeare, "La Tempête", tout cela semble très symbolique. Le concert à Salvador à lui aussi inclut les grands classiques d'Angra, quelques morceaux du nouvel album et un set acoustique au milieu du show où tout le public a chanté tout du long "Late Redemption" et les autres morceaux. Le 11 septembre Angra a secoué le Campinas Hall de l'état de São Paulo. Et deux jours plus tard, le groupe a participé au Sun Rock Festival à João Pessoa, partageant la scène avec de grands noms du métal mondial tels que Scorpions et Sepultura.

Le Japon et Taiwan sont la prochaine étape de la tournée d'Angra. Le groupe participera au mondialement connu Loud Park Fest avec Ozzy Ozbourne, Korn et de nombreux groupes de légende les 16 et 17 octobre prochains pour ensuite jouer son seul show à Tapei, le 19 octobre."

Pour voir les set-list, photos et vidéos de ces concerts, consultez nos articles suivants :

- Show Salvador : set-list, photos et vidéo
- Show Campinas : set-list, photos et vidéos
- Show Campinas : nouvelles photos
- Sun Rock Fest : set-list et photos

Pour plus d'infos : Edu Falaschi Site Officiel /Angra France Blog / Whiplash

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dimanche 19 septembre 2010

Kiko Loureiro : interview HardRock Haven part.2



Voici la seconde et dernière partie de l'interview de Kiko Loureiro menée par Alissa Ordabai pour le site HardRock Haven. Lire l'interview entière (en anglais) ici : http://hardrockhaven.net/online/2010/kiko-loureiro/. Lire la traduction française de la première partie ici : http://kloureirofranceblog.blogspot.com/2010/09/kiko-loureiro-interview-pour-hardrock.html

Traduction française par Kiko Loureiro France Blog.

"HRH : Avec quelle précision est-il possible de transmettre le sentiment premier qui a inspiré un morceau ? Est-il possible de transmettre à tous à travers la musique 100% de ce que tu ressens ?

Kiko Loureiro : Et bien oui. Tu dois être sincère. C'est une question difficile. Tu dois être très sincère à propos de ce que tu aimes vraiment, mais je pense que parfois les musiciens ne sont pas sincères. Je pense que les guitaristes quand ils font un album solo, ne font pas quelque chose de très populaire, nous ne le faisons pas pour les ventes ou quelque chose de ce genre. Mais on est sincère parce que l'on aime ça. Tu ne fais pas quelque chose parce que tu penses que les gens vont aimer ça ou pas, dans le genre "je ne vais pas jouer cette corde parce que c'est trop fou, et je pense que les gens n'aimeront pas". Si tu aimes, fais-le. Lorsque tu sors un nouveau morceau, et que tu l'aimes, alors tu as un bon sentiment, tu te sens bien. Quand il y a quelque chose d'intéressant qui se passe, alors il existe un lien - à partir de cette mélodie, cet accord, ce morceau - avec ton corps en quelque sorte. Avec ton cerveau, avec ton corps. Et puis il faut être sincère avec toi-même. Tu ne dois pas essayer de tricher et être quelqu'un d'autre. Si tu composes quelque chose que tu aimes, alors c'est du 100%. Je ne sais pas si c'est clair."


HRH : C'est très clair, aussi clair que cela peut être quand tu parles de ce genre de choses. J'ai une autre question, qui peut paraître stupide, mais je vais quand même la poser. Est-ce que ta musique te surprend toujours ? As-tu déjà réécouté des choses que tu avais écrites, ou jouées et dis "Je ne savais pas que j'avais cet aspect de caractère". Cela s'est-il déjà produit ?

Kiko Loureiro : Oui, oui, oui. C'est normal, lorsque tu mets une certaine distance face à ton travail. Lorsque tu écoutes quelque chose que tu as enregistré il y a de nombreuses années. Parfois, tu es si proche de ton travail, tu ne peux pas prendre de recul. Lorsque j'écoute certains trucs que j'ai enregistré dans les années 90, je me dis "Wow, c'était moi quand j'avais vingt et quelques années !". Et ça peut surprendre : "Comme j'étais naïf, je faisais ça juste à cause d'un guitariste ou de la musique que j'écoutais à cette époque ! Je n'étais pas si sincère et j'essayais juste de jouer comme quelqu'un d'autre ! ". Cela arrive. Ça me surprend quand j'écoute quelque chose d'il y a vingt ans. Je ne me reconnais pas. Mais j'étudiais la guitare et la musique. J'ai toujours été un mec rock, je jouais de la guitare rock et j'écoutais beaucoup de grands guitaristes comme Jeff Beck et Steve Vai. J'essayais aussi d'apprendre des guitaristes acoustiques, d'apprendre des harmonies intéressantes venant du jazz, en essayant de les combiner avec la musique rock, des choses empruntées aussi à la musique classique et la musique arabe. Et j'ai commencé à apprendre comment combiner le rock avec tous ces autres éléments. Aussi, cela me surprend de voir la façon dont je faisais les choses dans ces années là.


HRH : Quant tu étais jeune, avais-tu une ambition musicale claire ou un objectif défini dans la musique ?

Kiko Loureiro : L'essentiel pour moi était que je voulais jouer de la guitare. Lorsque j'étais adolescent, je voulais en faire mon métier.Mais c'était un rêve d'adolescent, je ne savais pas ce que j'allais faire - n'importe quoi, aller à l'université pour devenir avocat ... J'ai fait de la biologie à l'université. Puis j'ai commencé à jouer et à voyager. Et je pensais toujours au fait de devenir musicien. J'étais donc désireux d'apprendre la musique en général. Pour être en mesure de jouer n'importe quel genre de musique si quelqu'un me le demandait. Pour être prêt à devenir un bon musicien professionnel. Ensuite j'ai eu mon groupe et mon groupe a commencé à être connu, mais je n'ai jamais voulu devenir une rock-star.


HRH : Vraiment ? Mais tu es une rock star par excellence, non ?

Kiko Loureiro : Je ne suis pas une rock star !


HRH : Mais bien sûr que tu en est une !

Kiko Loureiro : Mais ce n'était pas mon but. Je voulais apprendre la musique, apprendre telle ou telle gamme, comprendre comment jouait tel ou tel mec, plus que de m'inquiéter du fait de savoir si mes chaussures étaient cool ou pas. C'est ce que l'on pense quand on entend l'expression rock star. Bien sûr, il y a de grands musiciens qui sont aussi des stars du rock, mais je pense qu'ils étaient plus musiciens que rock star. Les deux peuvent se combiner quand les gens aiment ta musique, alors tu commences à poser pour des photos et des choses dans le genre, et tu as alors l'image d'une rock star. Moi je voulais grandir en tant que musicien. Je voulais être un meilleur musicien plus que d'avoir du public, plus que d'avoir des photos de moi partout. Cela me procure un bon ressenti quand je sais que j'ai bien joué un soir, plus que d'avoir beaucoup de monde dans le public.


HRH : Tu serais donc plus heureux de jouer dans un petit club où le public comprend entièrement ce que tu joues plutôt que devant un stade en délire ?

Kiko Loureiro : Oui, bien sûr. Devant des gens qui aiment la musique et sont en connexion avec elle. Avec des guitaristes, le public est la plupart du temps composé de guitaristes, ou d'amoureux de la guitare. Ils connaissent leurs "guitar heros" et leur histoire, et donc tu as cette connexion. Mais tu dois aussi te produire dans d'autres endroits où les gens n'en connaissent pas autant sur la guitare. Tu peux jouer pour des enfants qui sont intéressés par l'apprentissage de la guitare pour rentrer dans ce le club fermé des guitaristes. Aujourd'hui, avec Guitar Hero, tu peux avoir des adolescents dans le public qui sont là pour Guitar Hero, et non pour la guitare en elle-même, mais ils sont tellement intéressés qu'ils veulent savoir comment fonctionne une vraie guitare. Et j'aime ça.


HRH : As-tu déjà été dans la situation ou tu dois choisir ou faire un compromis entre le fait de rendre ta musique accessible à un public aussi large que possible, et en même temps, t'exprimer pleinement ? Y-a-t-il un conflit entre les deux, ou un accord peut-il être atteint, un équilibre entre ces deux aspirations ?

Kiko Loureiro : Je ne sais pas exactement répondre à cette question, car il peut y avoir la crainte de quelque chose de trop bizarre, comme par exemple, "je joue quelque chose que j'aime, mais peut-être que je vais trop loin?". Tu peux introduire quelques accords étranges, parce que, par exemple, tu écoutez ce jour là Frank Zappa. Et puis, tu réécoutes le lendemain et tu penses que c'est peut-être trop. Tu dois savoir te donner des limites et présenter aux gens les choses étape par étape. Parfois, j'écoute des trucs bizarres, complètement fous, comme du John Coltrane. Je peux entrer dans du John Coltrane, mais si je veux faire une sorte de feedback, je ne peux introduire ce genre de chose dans mes morceaux, parce que dans mon album, ce serait trop. J'aime quand il utilise les percussions dans ses morceaux, mais je ne peux le faire dans mes morceaux et faire de la "guitare percussion", ce serait trop extrême. J'aimerai jouer de la guitare rock et ensuite ajouter des percussions. Ce qui est différent des guitaristes américains qui jouent et n'ajoutent pas de percussions à leur groove, mais c' est pas si loin. Carlos Santana est un bon exemple sur la manière de combiner la musique latine avec la guitare rock. Il joue rock avec une ambiance latine. ce n'est pas de la musique latine, il joue rock, mais c'est une bonne combinaison. Tu dois montrer au gens du bon sens. Sinon cela ne fonctionne pas.


HRH : Pense-tu qu'il y a plus de liberté quand tu fais un album solo ou quand tu travailles sur un album pour un groupe, avec Angra par exemple ? Te sens-tu plus libre, est-ce plus facile ?

Kiko Loureiro : Oui parce que c'est un album solo. Deuxièmement parce que je suis seul. Un groupe est un compromis avec d'autres personnes. Tu peux aimer un morceau, mais il y a cinq personnes et ils le jouent comme ils en ont envie. Si c'est un album solo, tu peux dire par exemple au batteur : "S'il te plait, fais ce que tu veux mais c'est comme ça que je l'imagine". Il sait que c'est mon album, il respecte donc ce que je lui dis et ma vision de cette musique. Un groupe est différent. Tu dois combiner la vision de cinq personnes pour avoir un concept.


HRH : Dans un groupe, quand penses-tu qu'il est approprié d'être dans le compromis et quand il est temps de diriger toi-même ton travail ?

Kiko Loureiro : C'est difficile, mais quand tu tiens vraiment à un morceau que tu as écrit, tu peux te battre pour ça. Dans des chansons que tu aimes, quelqu'un peut faire une suggestion pour changer un refrain, et tu es ok quand cela te semble bien. Cela peut être super parce que tu as cinq cerveaux qui pensent. Le batteur peut arriver et dire "Nous allons faire comme ça - ce groove plutôt que celui là", et ensuite tu dois l'imaginer. Il est le pro des rythmes à la batterie, pas moi. Il y a des situations différents, alors tu ne sais jamais. Si tu fais les choses seul, tout est à toi. Tu dois y croire, le faire comme tu le sens et espérer que les gens aimeront. Et s'ils n'aiment pas c'est comme "Ils ne m'aiment pas". Cela devient très personnel. Quand c'est ton morceau, c'est comme si c'était toi. Si c'est quelque chose que tu aimes vraiment c'est comme une partie de toi. Et si quelqu'un te dis "Je n'aime pas le morceau", c'est comme si il disait "Je ne t'aime pas". S'ils disent "Je n'aime pas le son", alors c'est cool, c'est Ok. Si on parle du son de l'album, c'est ok. Mais si c'est le morceau en lui-même, s'ils n'aiment pas la mélodie, ça peut faire mal. C'est compliqué.


HRH : Penses-tu qu'être un guitariste rock professionnel a fondamentalement changé depuis ton adolescence ? Penses-tu que les attentes sont plus importantes maintenant ou peut-être moins ? En termes de techinque, de composition, et de savoir théorique ? Penses-tu que c'est plus simple d'être un guitariste de rock maintenant ou l'inverse ?

Kiko Loureiro : J'ai commencé ma carrière professionnelle au début des années 90. Le Grunge avait pris le dessus et fait baissé le niveau des guitaristes par rapport aux années 80. Pas Satriani et Steve Vai qui étaient toujours là bien sûr, mais les autres. Les solos de guitare,comme cela se faisait dans les années 70 et 80, étaient passés de mode . Tout à coup, il n'y avait plus de solos. C'est devenu plus difficile pour les guitaristes des années 80, grand moment de la guitare rock, tout s'est arrêté avec Nirvana, Pearl Jam et tous ces groupes. J'ai trouvé ma place dans un moment difficle pour les guitaristes. Aujourd'hui c'est encore différent parce que c'est l'ère d'internet, et tu peux faire les choses par toi-même et prendre soin de ta carrière. Tu dois prendre soin de tes contacts, de tes photos, de ton album solo et de tes vidéos. C'est différent d'il y a 10 ou 20 ans. C'est aussi plus dur. Et la guitare se plaint parce que tu joues moins (rires). Parce que tu dois gérer beaucoup de choses.


HRH : As-tu prévu de prendre la route pour le nouvel album ?

Kiko Loureiro : Oui, je vais jouer en Italie en Novembre. C'est loin. Ensuite je vais au Japon en octobre et vais faire une tournée en Asie pour Laney, en octobre aussi et en novembre nous allons tourner avec le trio (Neural Code). j'ai mes concerts en solo mais aussi avec le groupe, et il faut combiner les deux agendas.


HRH : J'ai une dernière question un peu maladroite. J'espère que tu ne m'en voudras pas et tu n'es pas obligé de répondre. Si tu pouvais avoir une réponse à n'importe quelle question, que demanderais-tu ?

Kiko Loureiro : Wow, bien sûr, ce serait à propos de l'existence de Dieu."


Pour plus d'infos : HardRock Haven

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samedi 18 septembre 2010

Kiko Loureiro : interview pour HardRock Haven



Kiko Loureiro a récemment accordé une interview très interessante pour le site Hardrock Haven, à propos de son dernier album soloFullblast, sa manière de travailler la guitare, les compositions etc ...

Voici la première partie de l'interview menée par Alissa Ordabai pour le site HardRock Haven. Lire l'interview entière (en anglais) ici : http://hardrockhaven.net/online/2010/kiko-loureiro/

Traduction française par Kiko Loureiro France Blog.

"Kiko Loureiro a commencé sa carrière à l'époque où le genre guitar heros était passé de mode, voire disparu. La grande époque des "guitar heros" qui ont inspiré Loureiro tout au lnog de son adolescence était alors terminée, et le grunge était de rigueur dans le monde entier. Le moment d'une austérité musicale sans précédent était venu, rendant suspect tous les efforts d'utilisation de la guitare au-delà de sa simple fonction rythmique. La guitare était encore un instrument d'auto-expression, mais des restrictions énormes lui étaient imposées.

Cette dans cette période d'austérité et de restriction qu'il a réussi à sortir triomphalement - emmenant son groupe Angra vers la célébrité, non seulement par ses tendances progressistes, mais aussi grâce aux parties guitares pleines d'une virtuosité à vous couper le souffle. Rejoignant le groupe de São Paulo en 1992, Loureiro n'a jamais cessé de se développer en tant que guitariste, mais aussi en tant que compositeur, sortant 8 albums avec Angra, 3 albums solos, et l'an dernier - un premier album en tant que membre du trio de fusion Neural Code.

Cette aptitude à assimiler une multitude de genres, à développer un intérêt parallèle pour le jazz, et à étudier la musique latine qu'il mélange désormais parfaitement avec le rock, font que son dernier album solo Fullblast, pourtant multi-directionnel, est un album totalement unifié. Plein de mélodies envoûtantes, véritable feux d'artifice, il présente le talent phénoménal de Loureiro pour le mélange des différents styles, il est à la fois accessible et très personnel. Mêlant la tradition avec un sentiment de modernité, c'est le genre d'album que l'on souhaite réécouter encore et encore - non seulement pour entendre ces mélodies magiques ou en comprendre la technique, mais aussi pour essayer de comprendre comment on peut mêler musique latine et influences jazz dans un contexte de rock de façon si transparente et avec autant de goût.

Un équilibre délicat, un album finement ouvragé, on se demande ce qui se cache derrière cette capacité à concilier l'esprit d'exploration et la convivialité. La réponse est peut-être dans la conscience que Loureiro a de son auditoire, et en même temps dans un sentiment inné qu'il qualifie de "sincérité" et qui traverse l'ensemble de l'album - une possibilité de se connecter avec soi-même sans oublier son auditeur. Tout ceci, ainsi que le processus créatif qui se cache derrière Fullblast et les actuelles priorités artistiques de Loureiro ont été le thème d'une conversation téléphonique entre HardRock Haven et le maître de la guitare la semaine dernière.

HardRock Haven : Kiko, merci de prendre du temps pour notre magazine, nous apprécions beaucoup. Et félicitations pour ton nouvel album !

Kiko Loureiro : Merci beaucoup !


HRH : Je dois dire - quelle pièce élégante et diversifiée ! Comment as-tu réussi à combiner autant de styles musicaux et à produire une telle cohérence, un album aussi unifié ?

Kiko Loureiro : Je pense que cela vient des nombreuses années consacrées à la musique. j'ai d'abord joué du rock, et puis je suis vraiment fier de mes origines Brésiliennes. J'aime mélanger le rock - des choses qui venaient d'Angleterre et des États-Unies - avec les harmonies et les rythmes de la musique Brésilienne. J'ai étudié nos grooves, nos rythmes, et j'aime les combiner pour créer quelque chose de différent.


HRH : Tu fais ça de manière si transparente que c'est un album admirablement unifié. As-tu des morceaux préférés sur cet album ?

Kiko Loureiro : Je les aime tous. J'aime les pistes de guitare acoustique avec des influences Brésiliennes. C'est quelque chose que j'aime, mais bien, les solos de guitare électrique sont pour moi le principal. J'aime donc tous les morceaux. Chaque morceau a une histoire différente, est arrivé de manière différente, à un moment différent, donc, bien sûr, je les aime tous.


HRH : Combien de solos de guitare électrique sont improvisés sur cet album ?

Kiko Loureiro : C'est de la musique instrumentale, tu as donc un thème principal, des riffs, qui sont bien entendu, des parties de la composition, mais avec des solos improvisés. Je n'aime pas les étudier, je les joue juste, je les improvise. je les joue plusieurs fois et vois ce que j'aime. Parfois c'est la première prise, parfois il en faut plus, mais je tiens à improviser.


HRH : T'es-tu donné des défis technique pour cet album ? y-a-t-il des morceaux que tu as dû répéter encore et encore avant de les enregistrer en studio ?

Kiko Loureiro : Oui. Il y a un morceau intitulé "Cutting Edge". Sur celui-ci, je fais un solo pour les fous de la guitare, pour les gens qui aiment le shredd. C'est très rapide, j'ai donc dû me détendre et je l'ai joué assis en tenant ma guitare le plus proche possible de mon corps, ce qui est différent du jeu live, et j'ai vraiment dû me détendre les doigts. C'était donc un peu technique.


HRH : Comment entretiens-tu ta technique tous les jours ? As-tu encore besoin d'une pratique quotidienne ?

Kiko Loureiro : Je l'ai toujours fait, mais je ne le fais plus trop désormais pour être honnête. Parce qu'il y a tellement de choses qui se passent, et bien sûr, je répète, mais je tiens à jouer beaucoup de guitare acoustique, et je joue aussi d'autres choses, mais parfois, je ne joue pas tant que ça, et parfois pas du tout. Je dois aussi aller en tournée,et je ne peux pas travailler quotidiennement. Je l'ai fait bien sûr, mais maintenant, je pense plus à la musique. Pour revenir à ta question - penser à la musique est plus important que la technique. Mais il y a eu un temps dans ma vie où j'ai eu besoin de travailler ma technique. Alors que la technique que j'ai actuellement est devenue plus sûre, j'ai commencé à penser à la musicalité. "Que puis-je faire avec la technique que j'ai?". C'est cela qui m'importe. Parfois jouer des accords ou des progressions d'accords est beaucoup plus amusant pour moi que de jouer des gammes à fond la caisse.


HRH : A propos des compos, l'album est plein de mélodies et de phrasés parfaits. Est-ce que tu prends généralement beaucoup de temps pour composer les morceaux ? En moyenne - combien te faut-il de temps pour amener un morceau de son état initial à une pièce finie ?

Kiko Loureiro : C'est toujours différent. Certains morceaux, je peux les écrire en une seule journée, mais parfois il me faut plus de temps. Parfois tu as deux parties et tu ne sais pas quoi en faire. Soit tu continues, soit tu prends une pause pour ensuite y revenir. Mais cela doit se faire de façon naturelle, la composition doit être naturelle. Et la composition est quelque chose qui doit se pratiquer.


HRH : C'est comme un muscle que l'on doit exercer, n'est-ce pas ?

Kiko Loureiro : Oui, c'est exact. Un muscle cérébral que tu dois développer. C'est comme parler, faire passer une idée. Certaines personnes sont douées pour parler devant les autres et exposer leurs idées, et certaines ne parviennent pas à faire passer le message. La composition est comme ça. Tu as une mélodie que tu aimes, mais qu'est-ce que tu vas en faire ? Si tu la répètes trop, c'est ennuyeux et la belle mélodie devient mauvaise. Il faut la voir avec le morceau dans son ensemble. Tu dois donc t'exercer. Faire en sorte que la mélodie que tu aimes puisse aussi être aimée par d'autres personnes.


HRH : Avec quelle précision est-il possible de transmettre le sentiment premier qui a inspiré un morceau ? Est-il possible de transmettre à tous à travers la musique 100% de ce que tu ressens ?

Kiko Loureiro : Et bien oui. Tu dois être sincère. C'est une question difficile. Tu dois être très sincère à propos de ce que tu aimes vraiment, mais je pense que parfois les musiciens ne sont pas sincères. Je pense que les guitaristes quand ils font un album solo, ne font pas quelque chose de très populaire, nous ne le faisons pas pour les ventes ou quelque chose de ce genre. Mais on est sincère parce que l'on aime ça. Tu ne fais pas quelque chose parce que tu penses que les gens vont aimer ça ou pas, dans le genre "je ne vais pas jouer cette corde parce que c'est trop fou, et je pense que les gens n'aimeront pas". Si tu aimes, fais-le. Lorsque tu sors un nouveau morceau, et que tu l'aimes, alors tu as un bon sentiment, tu te sens bien. Quand il y a quelque chose d'intéressant qui se passe, alors il existe un lien - à partir de cette mélodie, cet accord, ce morceau - avec ton corps en quelque sorte. Avec ton cerveau, avec ton corps. Et puis il faut être sincère avec toi-même. Tu ne dois pas essayer de tricher et être quelqu'un d'autre. Si tu composes quelque chose que tu aimes, alors c'est du 100%. Je ne sais pas si c'est clair."

Suite et fin de l'interview demain !

Pour plus d'infos : HardRock Haven

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jeudi 16 septembre 2010

Kiko Loureiro : Tagima TDT et Expomusic 2010



Kiko Loureiro participe auTagima Dream Team & Convention et à l'Expomusic 2010. Voici ses dates et ses horaires :

  • Tagima Dream Team & Convention 2010 :
- 19/09/10 : 13:00 - 14:30, Moinho Eventos, Rua Borges de Figueiredo 510, Moóca, São Paulo SP (Brésil)
- 21/09/10 : 20:00 - 21:00, Moinho Eventos, Rua Borges de Figueiredo 510, Moóca, São Paulo SP (Brésil)

Plus d'informations sur http://tagimadreamteam.com.br/



  • Expomusic 2010 :
- 22/09/10, Expo Center Norte, Rua José Bernardo Pinto, 333 - Vila GuilhermeSão Paulo SP (Brésil)
  • 18:15 : Tagima
  • 19:30 : Laney (stand Equipo)
  • 19:30 : Sparflex
- 23/09/10, Expo Center Norte, Rua José Bernardo Pinto, 333 - Vila GuilhermeSão Paulo SP (Brazil)
  • 17:45 : Tagima
  • 19:00 : Sparflex
- 24/09/10, Expo Center Norte, Rua José Bernardo Pinto, 333 - Vila GuilhermeSão Paulo SP (Brazil)
  • 17:00 : Zoom (stand Royal)
  • 18:30 : Sparflex
  • 20:00 : Tagima
- 25/09/10, Expo Center Norte, Rua José Bernardo Pinto, 333 - Vila GuilhermeSão Paulo SP (Brésil)
  • 15:00 : D'Addario (stand Musical Express)
  • 16:00 : Zoom (stand Royal)
  • 17:00 : Laney (stand Equipo)
  • 18:00 : Sparlfex
  • 19:15 : Tagima
- 26/09/10, Expo Center Norte, Rua José Bernardo Pinto, 333 - Vila GuilhermeSão Paulo SP (Brazil)
  • 15:00 : D'Addario (stand Musical Express)
  • 17:15 : Sparflex
  • 18:30 : Tagima

L' Expomusic 2010 est la 27ème foire Internationale de la musique, instruments de musique, son, éclairage et accessoires, c'est l'un des événements les plus importants du marché de la musique à São Paulo. Cette édition accueillera plus de 200 exposants d'instruments de musique, accessoires,de professionnels son et lumière, présentant les marques les plus importantes en provenance du Brésil et du monde, sur une surface de 15.000 m².
Pour plus d'informations concernant l'Expomusic : Expomusic.com.br

Pour plus d'infos : Kiko Loureiro Blog Officiel

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mercredi 15 septembre 2010

Kiko Loureiro : workshop à Eunápolis BA (Brésil)



Kiko Loureiro joue aujourd'hui pour un workshop à l'Auditório do Colégio Modelo Luis Eduardo Magalhães Av. Alexandria, S/N Dinah Borges - Eunápolis BA (Brésil), à partir de 20h00 (heure Brésilienne).

Pour plus d'infos : Kiko Loureiro Site Officiel

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Kiko Loureiro / Angra, Sunrock Festival : set-list et photos



Voici la set-list et quelques photos du show d'Angra au Sunrock Music Festival, à João Pessoa (Brésil) le 12 septembre dernier :

** Set-list :

- Viderunt te Aquae / Arising Thunder
- Awake from Darkness
- The Rage of the Waters
- Waiting Silence
- Silence and Distance
- Deus le volt
- Spread Your Fire
- The voice comanding you
- Nothing to Say
- Angels Cry
- Lisbon
- Heroes of Sand
- Rebirth
- Carry On/Nova Era


** Photos d'Anderson Silva extraites de la galerie de Sunrockmusicfest sur Flickr :



Voir plus de photos du show sur Angra France Blog !

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mardi 14 septembre 2010

Kiko Loureiro / Angra, show Campinas : nouvelles photos



Voici quelques nouvelles photos de Kiko Loureiro avec Angra au Campinas Hall à Campinas (Brésil) le 10 septembre dernier.

Ces photos sont extraites de la galerie de Rockcampinas sur Flick :

























Pour voir plus de photos (en taille réelle) du show d'Angra à Campinas, visitez la galerie de RockCampinas sur Flickr.

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lundi 13 septembre 2010

Kiko Loureiro / Angra, show Campinas : set-list, photos et vidéos



Voici la set-list, quelques photos et vidéos amateurs du show d'Angra au Campinas Hall (Campinas / SP, Brésil) le 10 septembre dernier :

** Set-list :

- Viderunt Te Aquæ
- Arising Thunder
- Angels Cry
- Silence And Distance
- Waiting Silence
- Spread Your Fire
- The Rage Of The Waters
- Heroes Of Sand
- The Voice Commanding You
- Lisbon
- Awake From Darkness
- Rebirth
- Nothing To Say
- Carry On + Nova Era


** Photos extraites des galeries de Fabio Gusueli, Rafael Rocha et Marcelo sur Orkut :






















































** Vidéos amateurs de coelhovoador et ehimura sur Youtube :

- Lisbon :




- Carry On / Nova Era :



Pour plus d'infos : Angra France Blog

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